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longchamp pas cher Malgré sa défaite en 2012, malgré les affaires qui s'abattent sur lui, Nicolas Sarkozy reste le favori des sympathisants UMP pour les représenter en 2017. Mais au-delà du charisme de l'homme, peu d'indices filtrent sur ce que pourrait être sa ligne politique s'il effectuait son grand retour.

sac longchamp pliage  Atlantico : Suite à l’invalidation de ses comptes de campagne, Nicolas Sarkozy a annoncé qu'il "démissionnait immédiatement" du Conseil constitutionnel. Une décision qui ouvre la porte d’un éventuel retour à la politique pour Nicolas Sarkozy. Selon un sondage CSA pour Atlantico, 67% des sympathisants UMP le choisiraient comme candidat pour la présidentielle de 2017.  Comment expliquez-vous sa popularité malgré sa défaite en 2012 ? Quelle offre politique incarne-t-il aujourd’hui ?

Yves-Marie Cann : L’aura que conserve Nicolas Sarkozy à droite et plus particulièrement auprès des sympathisants UMP est indéniable. Celle-ci s’explique par au moins deux raisons. La première, c’est la proximité temporelle avec l’élection présidentielle et une défaite qui n’a pas été vécue comme une humiliation. Lors de la campagne d’entre deux tours en 2012, la dynamique a été du côté de Nicolas Sarkozy, en faveur duquel nous avons mesuré un net resserrement du rapport de forces dans les intentions vote, ce qui s’est confirmé dans les urnes.

lunettes carrera L’absence de leadership incontesté à droite favorise elle aussi cette situation. Le duel fratricide ayant opposé Jean-François Copé à François Fillon fin 2012 pour la présidence de l’UMP ont empêché l’émergence d’un nouveau leader, ce qui n’a pu que renforcer la nostalgie des sympathisants UMP à l’égard de Nicolas Sarkozy.

oakley moins cher Maxime Tandonnet : Il incarne la volonté politique, l’énergie, l’ambition de moderniser la France, l’économie française, l’État, l’Éducation nationale. Il représente aussi l’autorité et la fermeté face à l’insécurité et aux désordres. Nicolas Sarkozy est un "national", au sens où l’entendait le général de Gaulle, dans la mesure où il (...)

Lorsqu'en 2011, la maison Dior licencie son directeur artistique en raison des propos antisémites tenus par ce dernier, la foudre s'abat sur le petit monde de la mode. Un scandale qui, en plus de laisser la griffe orpheline, dévoile au public la part d'ombre d'un créateur de génie alors en total burnout.

Face à ce séisme médiatique, LVMH fait alors tout pour dissocier son image de celle de son ex-poule aux oeufs d'or, tandis que les amis de Galliano lui conseillent de faire une pause prolongée. Difficile à ce moment d'imaginer que le créateur parviendra un jour à renaître de ses cendres...

Pourtant, grâce à la volonté de certains de ses proches, le nom de John Galliano va peu à peu retrouver une nouvelle virginité. On pense notamment à Kate Moss qui, en dépit de l'ostracisme dont le couturier fait l'objet, lui commande sa robe de mariée, mais aussi à Anna Wintour, qui lui affiche son soutien en dînant avec lui quelques mois plus tard.

C'est également elle qui orchestrera le retour à la vie publique de son protégé en demandant à Oscar de la Renta de l‘accueillir dans son atelier à l'occasion de l'élaboration de sa collection automne/hiver 2013-2014...

Une casquette d'assistant à laquelle s'ajoute aujourd'hui celle de maître de conférences, la Parsons School venant d'annoncer que vingt de ses élèves seniors auront bientôt la chance d'assister à trois jours de cours donnés par John Galliano himself, sur le thème "Show Me Emotion".

Autant d'actions aussi humbles que studieuses qui participent à la discrète - mais néanmoins bien réelle - campagne de réhabilitation dont fait actuellement l'objet John Galliano. Une opération de longue haleine dont nous sommes curieux de connaître la prochaine étape, mais aussi et surtout l'issue finale...